C’est sous le thème: « Pour un monde digital inclusif: innovation et technologies pour l’égalité des sexes » que le monde entier célèbre ce mercredi 8 mars, la journée internationale des droits des femmes. Depuis plus d’un siècle, cette journée met en avant la lutte pour les droits des femmes et notamment pour la fin des inégalités par rapport aux hommes.
En Republique Démocratique du Congo, cette journée est commémorée alors que le pays fait face à une énième agression Rwandaise sous couvert du mouvement terroriste, M23 qui, en dépit du cessez-le-feu, ne cesse d’endeuiller la population, dans la partie Est du pays, faisant ainsi des nombreuses victimes, parmi lesquelles; les femmes et les filles. Dans un rapport publié à ce sujet, en février dernier par l’ONG Amnesty International, au moins 66 femmes et filles ont été victimes des viols de ce mouvement terroriste, dans le village de Kishishi entre le 21 et 30 novembre de l’an passé, comme dans la plupart de cas lors des conflits armés.
Contrairement aux années précédentes, compte tenu de l’agression dont le pays est victime et en guise de solidarité à la population de l’Est, en proie à l’insécurité, aucune activité à caractère festive n’a été organisée à cet effet sur toute l’étendue de la RDC.
En revanche, plusieurs ateliers de réflexion autour du thème seront organisés un peu partout en RDC en vue de conscientiser la femme sur ses droits tout au long de ce mois qui lui ai dédié.
Si pour certains cette journée malgré l’interdiction des manifestations, passe inaperçue, le cas par exemple des habitants du quartier GB dans la commune de Ngaliema, pour d’autres, la JIF est une journée à prendre en considération, une occasion pour louer les efforts des femmes, qui en dépit des multiples obstacles, ne cessent de lutter pour leurs droits.
Lajoie Kapinga