L’affaire sur l’arrestation de Salomon Kalonda est loin d’être terminée. L’ancien Premier ministre sous le régime Kabila et l’un des quatre leaders de l’opposition, Matata Ponyo, a réagi ce mercredi 7 juin, via son compte Twitter, sur l’un des griefs retenus contre le conseiller spécial de Moise Katumbi.
Au cours d’un point de presse tenu il y a deux jours, l’Etat-major de renseignements militaires a dévoilé les motifs qui ont fait l’objet de l’arrestation du conseiller de Moïse Katumbi, à savoir : l’incitation des militaires à commettre des actes contraires au devoir et à la discipline, l’atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat et la détention illégale d’arme à feu et de munitions de guerre.
Réagissant sur la détention illégale d’arme à feu, Matata Ponyo a révélé que le pistolet jericho attribué «faussement» au collaborateur de Moïse Katumbi, appartenait à son garde du corps qui l’avait reçu en bonne et due forme de la police depuis qu’il était Premier ministre.
En outre, il renseigne que cette arme a été perdue le 25 mai, le jour du sit-in.
Pour rappel Salomon Kalonda a été arrêté le 30 mai dernier, à l’aéroport de N’djili alors qu’il s’apprêtait à quitter Kinshasa pour Lubumbashi, quelques jours après la manifestation contre la vie chère et le sit-in contre le processus électoral jugé «chaotique».
L. Kapinga