Prisca Sekana, fille du célèbre journaliste chevronné Jérôme Sekana, veut relever le défi de sa vie, celui de devenir grand journaliste, simplement plus grand que son père. Son amour pour le journalisme lui permettra de vivre son rêve et de triompher. Les propos distillés par Prisca Sekana donnent envie de croire et d’imaginer un avenir fructueux pour une journaliste engagée et motivée.
« Le journalisme est pour moi le plus beau métier au monde. Il est un sésame qui nous permet d’ouvrir des portes inaccessibles, de rencontrer des hauts dignitaires, être en contact permanent avec la population. C’est à travers le journalisme que je parcours le monde. C’est quelque chose de beau, de parfait, d’extra qui me donne le moyen de vivre la vie que j’ai toujours voulue », témoigne la journaliste Prisca Sekana, fille ainée de Jérôme Sekana, journaliste de renommée internationale dont la réputation est intimement attachée à la maîtrise des questions économiques.
« Informer, j’en rêvais comme d’un paradis interdit », confie-t-elle. Au printemps de sa vie, cette belle fille d’un vieux briscard de la presse a déjà le goût de parler en public. Après l’obtention de son diplôme d’Etat en Latin-philo, elle s’inscrit à l’école de journalisme, IFASIC, où elle décroche avec brio son diplôme de licence en Journalisme politique extérieure.
Séduite par le job de son géniteur, Jérôme Sekana, et de la manière dont certaines femmes prestaient à la télé, notamment la célèbre Chantal Kanyimbo et Rosette Mamba, Prisca Sekana n’a pas hésité de rallumer la mèche de son désir de jeunesse et se classe aujourd’hui parmi les présentateurs talentueux de l’Agence Galaxie Média. Une audace gagnante pour le journalisme comme pour elle.
Le début d’un métier inspiré par son géniteur
Dès son très jeune âge, Prisca Sekana se laissait bercer du journalisme par ce que réalisait son père à la chaîne de télévision TKM, ainsi que les femmes intelligentes et charismatiques des medias de l’époque, Chantal Kanyimbo à la RTNC, Rosette Mamba à la Raga : toutes ces grandes figures de médias l’ont tellement inspirée. Ambitieuse et déterminée, Prisca n’arrêtait de se dire qu’un jour elle fera comme ces dernières : passer à la télévision, pratiquer cette profession. Espérance Bayedila professeure à l’Ifasic rejoint la liste après la formation dans son alma mater.
Son plus grand défi personnel est de garder la pente de la profession de son père, de le dépasser, comme elle le dit plaisamment.
« C’est une pression que j’ai et jusque-là ça demeure encore l’un
des défis à relever chaque jour. Partout où je passe, même quand
Je fus étudiante à l’IFASIC, des professeurs et chefs de travaux me disaient constamment : ton père Sekana est une figure de proue dans la presse congolaise, tu es obligée de faire comme lui et le dépasser. »
Ces paroles, révèle Prisca Sekana, sont restées gravées dans sa mémoire. « Le preux Thomas Sankara disait en son temps : un enfant doit faire mieux que son père ou sa mère. Je pense qu’il n’avait pas tort de le dire. Car, étant enfant, on a toute la chance de suivre la voie de nos parents, de créer des possibilités de réussir là où ils ont échoué. Me connaissant, je suis convaincue qu’avec l’appui de bon Dieu, je ferai mieux que Jérôme Sekana et cela sera ma seule façon de lui témoigner ma gratitude», souligne Prisca avec le sens d’humour qui lui est familier.
Le journalisme, la passion de sa vie
Le journalisme est la passion de la vie qu’elle veut expérimenter : « Je ne peux pas faire comme les autres : parce qu’il y a chômage que je m’inscrive peut-être dans un centre professionnel pour apprendre un métier. C’est une vie que j’ai choisie et mes 5 ans passés à l’école de journalisme expliquent mieux mon choix, mon rêve de devenir journaliste professionnelle ». Assure Prisca Sekana avant d’ajouter d’un air sage : « C’est toute une passion pour moi le journalisme.»
Fille d’un journaliste, Prisca Sekana a, par ses compétences, son humilité, son attachement dévoué aux valeurs universelles, acquis tous les privilèges d’une journaliste capable d’exercer son métier tant au niveau national qu’international. À l’entendre parler, la pimpante dame a tout le profil d’un personnage qui peut servir d’exemple aux générations futures. Aujourd’hui, elle se dit fière d’exercer ses talents auprès de Jérôme Sekana, son Chef au bureau, son Papa à la maison.
Pour elle, AGM est sa deuxième famille. « Le bureau est un environnement mirobolant pour moi. Quand je vois mes aînés, mes amis dont certains ont été avec moi à l’IFASIC, je me sens en famille, même si on est toujours sous pression. Papa sait changer de statut, quand il s’agit du travail, pas de faveur, tous sommes traités aux mêmes pieds d’égalité. Je rigole quand certaines personnes estiment que j’ai la chance d’être la fille de Jérôme. Tu peux beau être fils ou fille de je ne sais qui, mais quand tu n’as pas les compétences requises tu feras la honte de tes parents. Je ne me bonde pas le torse, mais je vous dis que mon père, connaissant mes capacités, il dit tout haut à qui veut l’entendre, qu’il est fier de moi. Pourquoi les collaborateurs ne peuvent pas en dire moins que ça. J’estime que je fais mes preuves… »
Le parcours d’un journaliste mène progressivement à un atterrissage, forcé ou consentis. Prisa Sekana, de même, sait où aller : « J’ai toujours rêvé devenir une femme politique. L’idée est déjà là, peut-être la réalisation qui tarde un peu, mais je la conserve. C’est un rêve que je chérie très jalousement ».
Samuel Ndolo