La Mission des Nations-Unies pour la stabilisation du Congo (MONUSCO), annonce qu’elle va soutenir techniquement et stratégiquement les femmes candidates aux prochaines élections de décembre 2023 en République démocratique du Congo.
C’est la cheffe de la mission onusienne en RDC, Bintou Keita qui l’a annoncé lors d’un échange, mardi 20 septembre, à Kinshasa avec les femmes politiques et des experts de la société civile.
Selon Bintou Keita, cette démarche de la MONUSCO vise à renforcer le taux de participation des femmes dans les institutions du pays et prévenir les formes de violence à leur égard.
La coordonnatrice nationale de la ligue des femmes de la Convention de démocrate travailliste unifiée, Maguy Ebeka Maloka, a expliqué que cette rencontre avait deux volets dont le premier consistait à identifier les difficultés que rencontrent les femmes candidates et en second lieu mettre en place des stratégies pouvant les accompagner.
«Il était question de se mettre autour de la table, faire l’état de lieu de la situation de la femme congolaise quant à la question de la participation politique, paix et sécurité. En cela il en est sorti deux points : le premier point a concerné le défi. Par là même on nous a demandé d’identifié les difficultés que rencontrent la femme candidate aux élections. Le deuxième point a consisté sur les stratégies, comment transformer la femme candidate à une femme élue aux élections de 2023. A cela il faut aussi ajouter les stratégies que la femme candidate doit avoir pour mettre en place», a-t-elle expliqué.
Maguy Ebeka Maloka a informé aussi que la question de la protection des femmes candidates a été aussi abordée par la cheffe de la MONUSCO, Bintou Keita durant cet échange.
«En cela nous ajoutons aussi la question de la sécurité, il faut que cette femme soit sécuriser. Et puis on doit voir de quelle manière éradiquer toutes formes de violence basée sur les gens, des pesanteurs basés coutumier ou traditionnel qui fait en sorte que les femmes bien qu’ayant l’ambition ne participe pas totalement parce que ces pesanteurs l’attire vers le bas», a déclaré Maguy Ebeka Maloka, coordonnatrice nationale de la ligue des femmes de la Convention de démocrate travailliste unifiée.
Bernard MPOYI