Une femme a été rouée de coups ce jeudi 21 décembre dans la province du Kasaï par une marrée humaine pour «avoir parlé de Moïse Katumbi» dans un bureau de vote.
Un acte condamné par plusieurs personnalités publiques, notamment Marie-Josée Ifoku, candidate à l’élection présidentielle de 2023.
Pour elle, les élections ne doivent pas déchirer les Congolais ni les pousser à s’entretuer.
«La grandeur doit demeurer dans le respect des choix de tout un chacun. Les élections ne doivent pas nous déchirer ni nous entretuer. Chers congolais, soyons unis et un seul peuple peu importe nos différends. Réglons nos problèmes autrement. Ne prêtons pas le flanc aux autres», a-t-elle déclaré via son compte X.
Dans cette série de tweets, Marie-Josée Ifoku a également déploré l’impuissance de la police nationale congolaise qui n’a pas pu protéger cette femme.
«Cette scène est intolérable! La police est impuissante face à cette marée masculine qui bat une femme sans défense à cause de son choix! Nous sommes encore sauvages à ce point! Faut se poser les bonnes questions! Sommes nous matures pour des élections? Je condamne cette sauvagerie!», a-t-elle déclaré.
Notons que les élections générales se sont clôturées dans la soirée de ce jeudi. Ces scrutins ont été émaillés de plusieurs «dysfonctionnements», notamment le retard dans le déploiement des matériels électoraux dans plusieurs centres à travers le pays.
BM