Marie José Ifoko, présidente de l’Alliance des élites pour un Nouveau Congo (AeNC), a déposé, jeudi 3 octobre, sa candidature pour l’élection présidentielle en RDC.
Première femme à franchir cette phase du processus électoral, elle était accompagnée des dizaines de partisans au bureau de réception et traitement de candidature, assiégé à la CENI dans la commune de Gombe.
“Nous sommes venues déposer cette candidature comme candidate de l’espoir qui vient rompre avec le système du passé qui s’est perpétué à travers les autorités du pays.”, a-t-elle indiqué à la presse.
Candidate malheureuse en 2018, Marie José se définit à cette échéance, porteuse d’espoir à travers son projet dit la Kombolisation (toilettage) pour la population congolaise enfermée d’après elle dans le système de prédateur depuis l’indépendance jusqu’à aujourd’hui.
“Nous sommes à une époque où je pense que le peuple doit choisir une vision et non un homme.”, a dit l’électorat.
Et de promettre : “Nous apportons une vision qui est la rupture du système de prédation à travers la kombolisation de la RDC qui est une vision pour diriger le pays. Ça nous donne toutes les chances pour conduire ce pays.”
Compétitrice aux côtés des opposants qui vont affronter Félix Tshisekedi au pouvoir depuis 2019, elle a sollicité auprès du président de la CENI, Dénis Kadima qu’elle a rencontré, l’organisation de véritables élections.
“Nous avons entendu beaucoup de biens de lui. Je lui ai offert un balai pour lui dire cette fois-ci, nous voulons de véritables élections parce que ça fait trois cycles que nous avons connus, il y a toujours eu une crise de légitimité”, souhaite-t-elle.
Henock Mukuna