11h30 précisément, nous sommes au Rond-point Mandela à Gombe, en diagonale du petit Collège Boboto. Emmanuella, élève de EP 3 Bosangani, entourée de ses quatre condisciples, discutent sur des questions des examens. Sous un climat humide, les cinq finalistes de cycle primaire, parlottent en suçant, chacune, une crème glacée au chocolat, sur le trottoir, compris entre le Rond-point et le saut-de-mouton Mandela.
“C’était le pauvre pêcheur” “non, le grand pêcheur”, telle discussion sur l’exercice de compréhension de la branche Français, examiné au cours de ce premier jour avec la Culture générale. Par ailleurs, les cinq élèves de Bosangani, peut-on identifier par le sceau de l’école sur leurs chemises blanches de manche courte, enroulées de tissu bleu autour du cou et des bras, se convergent sur une réponse : Le Pape François est le père spirituel de l’église catholique romaine.
Les cinq, Emmanuella, Bénédict, Elzafane, Victoria, Francia, tentent de répondre à une question de la culture générale qui leur a été posée. “Il y a eu des questions aux choix multiples. Exemple en culture générale, on a demandé le Pape François est le père spirituel de quelle église catholique ? Et des suggestions telles que romaine, libérale, Kimbaguisme, etc”, nous a confiés Emmanuella en se faisant huer par ses amies, “euhhhhh Emmanuella !”, a largué Elzafane, teint clair, comme pour dire “tu te trompes”. Des rires aux éclats s’en suivent.
“Chez nous c’était comme un exercice. Il n’y a eu rien de difficile”, raconte Larisa Kinkani, élève de Collège Boboto, dos allongé sur un véhicule, visiblement exténué. Faisant signe des doigts à Jean de dieu Ilunga, son ami, pour le compléter “En Français, nous avons examiné le texte Le pauvre pêcheur. C’est l’histoire d’un pêcheur qui avait une plaie puante et ne trouvait pas de solution malgré les remèdes qu’il prennait pour se soigner et même des charlatans qu’il consultait”, a-t-il revenu sur le contenu du texte de compréhension, qui faisait l’objet d’un débat entre Emmanuella et ses amies.
“Je serai journaliste comme Mamie (Ilela)”, nous confie Victoria. Si cette dernière s’est fixée déjà un objectif sur son futur professionnel, journalisme, ses condisciples se réservent jusqu’au secondaire avant de se décider.
Le ministre de l’EPST a lancé les épreuves de l’ENAFEP, ce jeudi 01 juin 2023, et vont prendre fin demain jeudi 02 juin. A Kinshasa, le vice-ministre de l’enseignement a procédé à la supervision de ces épreuves certificatives à l’itinéraire comprenant trois écoles : Lycée Bolingani (Kintambo) à 8h00 – Complexe Scolaire Joyeux Lutins (Bandal) – Lycée Bosangani (Gombe).
Abraham Malembe