À l’approche de la formation du nouveau gouvernement dirigé par Judith Suminwa, la société civile a exprimé, lundi 27 mai, son exigence de respecter la représentativité de 30 % de femmes, conformément à la Constitution.
Annie Makiala, secrétaire générale de l’Association des guides du Congo (AGC), a exhorté la Première ministre à faire preuve de « courage, d’objectivité et de compétence » afin de garantir que des femmes qualifiées soient nommées ministres dans ce premier gouvernement dirigé par une femme.
« La participation des femmes à la gestion de la chose publique est assez importante dans la mesure où celle-ci, en tant qu’éducatrices et gardiennes des valeurs morales dans la société, permet à l’Etat de s’assurer d’une gestion orthodoxe des valeurs cardinales et des biens publics », a déclaré Annie Makiala.
Elle a également encouragé la cheffe de l’exécutif à résister aux pressions politiques qui pourraient imposer des choix ne reflétant pas la volonté des constituants et du Chef de l’État, promoteur de la masculinité positive, selon une dépêche de l’Agence congolaise de presse (ACP).
Henock Mukuna