À l’initiative du ministère national du Genre, famille et enfant, plus de 200 femmes ont marché, hier jeudi 15 février, pour exprimer leur solidarité aux victimes de l’insécurité dans la partie Est de la République démocratique du Congo.
Partie de la paroisse catholique Sainte Marie, cette marche a été portée par plusieurs femmes et hommes jusqu’au Gouvernorat de la ville de Lomami. Comme un seul homme, ils ont dit «non au génocide à l’Est ou encore nous voulons la paix», sur le calicot qu’ils ont arboré.
Dans leur mémorandum lu par Bijoux Shisho, activiste de droits de l’homme, les protestataires dénoncent le silence « coupable» de la communauté internationale qu’ils qualifient de s’allier derrière le Rwanda pour piller les ressources minières de la RDC.
Pour les atrocités commises contre les populations des villes environnantes, la ville de Goma, elles ont demandé à la justice de s’y impliquer pour punir les acteurs. Par ailleurs, elles réaffirment leur attachement aux FARDC, qui « sans relâche », combattent pour le retour de la paix au pays.
Henock Mukuna