A l’approche des élections, la situation sécuritaire à l’Est de la RDC demeure préoccupante malgré le déploiement des Forces régionales de la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE).
Quant à ce, la sénatrice Francine Muyumba s’est encore interposée face à cette. Elle a de ce fait sollicité la substitution de cette gent par les forces de la SADC.
L’élue du Haut-Katanga a, via son tweet du 9 mai, de nouveau fustigé le départ de l’armée régionale de la CAE du sol congolais. Ne ménageant aucun effort dans la poursuite de sa revendication pour le repli de cette force régionale de l’Est.
‹‹La SADC à l’Est sans le départ de l’EAC est un désordre de plus. Pour permettre à la SADC de réussir sa mission, il faut le départ immédiat de la force de l’EAC. Nous les avions pourtant prévenus sur la précipitation des deals avec l’EAC et encouragé à prendre l’option de la SADC››, a-t-elle décrié.
Rappelons que, plusieurs des sociétés civiles œuvrant dans l’Est et certains acteurs politiques ont depuis belle lurette déprécié la force régionale de la CAE. Et, ces derniers qualifient cette troupe de ‹‹corrompu›› et capable de faciliter ‹‹la balkanisation›› du grand Congo de Patrice Emery Lumumba.
L’élue de la province du Haut-Katanga a encore ajouté que ‹‹l’hypocrisie était prévisible mais personne ne pouvait être écouté. Maintenant que les conséquences corrigent mieux que les conseils, j’espère qu’ils comprendront qu’il faut faire partir l’EAC pour éviter tout chevauchement car nous savons que la SADC ne se laissera pas faire››.
Par ailleurs, le commandant de CAE avait démissionné de ses fonctions suite aux pressions de Kinshasa contre sa personne ; la vague protestataire contre ces militaires n’a toujours pas encore été calmée.
Révélons que, depuis lundi 8 mai, le chef de l’État est à Windhoek en Namibie, dans le cadre du sommet extraordinaire de SADC sur la sécurité. Au cours de ce forum, les participants débattront aussi sur la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC.
Eben Ezer Mizonza