L’opposant congolais, Jean-Marc Kabund sera fixé, ce mercredi 13 septembre, sur son sort par la cour de cassation après presqu’une année croupie en prison.
Le député national est accusé pour douze préventions, entre autres, outrages aux corps constitués, propagation de faux bruits et imputations dommageables à l’encontre du président de la RDC, Félix Tshisekedi, lors de son point de presse tenu en juillet 2022.
Par ces griefs, le ministère public avait requis à l’ancien vice-président de l’Assemblée nationale trois ans de servitude pénale, lors de l’audience qui s’est déroulée à la prison centrale de Makala, il y a un mois.
L’Alliance pour le changement (A.ch), parti cher à Jean-Marc Kabund, invite cependant la cour constitutionnelle à acquitter leur leader dans ce procès qu’il qualifie “d’acharnement politique”.
“Nous invitons la cour de cassation à rendre l’arrêt à l’acquittement de Jean Marc Kabund. Cela sera justice faite”, a déclaré le porte-parole, Ghislain Mwanji, sur la radio Top Congo.
Et de déplorer : “les victimes de l’acharnement politique se déguisent pour poursuites judiciaires”.
L’ancien chef du parti présidentiel, Jean-Marc Kabund, devenu opposant a été placé sous mandat d’arrêt provisoire et conduit en prison à sa deuxième comparution en août 2022 au parquet général près la cour de cassation.
Henock Mukuna