Sur la toile, dans différents réseaux sociaux (WhatsApp, Facebook, TikTok, etc), circule, depuis plusieurs jours, un message révélant que l’hôpital HJ, situé dans la commune de Limete, 1ere rue, possède un laboratoire d’achat des organes humains en face de la boulangerie UPAK à Ngiri-Ngiri.
Ce message a été partagé par plusieurs internautes dans différents forums WhatsApp. Les uns y ont cru directement et en parlent sans relâche dans leurs discussions. Mais les autres, comme c’est le cas de Emery Mimpulu, mettent en doute ce on-dit. Cet homme marié et père de cinq enfants, a reçu la rumeur via son compte WhatsApp. Incertain après la lecture, il veut en savoir réellement auprès d’un journaliste qu’il contacte.
L’hôpital HJ, à travers sa Fondation HJ, a rendu public un communiqué de presse pour démentir cette rumeur, le mercredi 5 juillet 2023.
“Nous tenons à assurer à nos collaborateurs et patients que les rumeurs qui circulent ne reflètent pas le véritable caractère et l’intégrité de notre organisation”, peut-on lire au dernier paragraphe dudit communiqué.
En outre, la Fondation HJ affirme catégoriquement qu’elle a “toujours agi dans le respect de la loi et en conformité totale avec les normes éthiques.” De ce fait, il se réserve le droit de poursuivre en justice les auteurs de ce discours “scandaleux et diffamatoire”.
Toutefois, la police ne confirme pas ces rumeurs de trafic d’organes humains dans la ville de Kinshasa. Le Ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, l’a dit devant la presse.
“La police n’a pas identifié des cas de trafic d’organes tels que les réseaux sociaux ou certains milieux en ont parlé“, a-t-il dit le 4 juillet 2023, lors du briefing hebdomadaire.
Signalons que l’initiation ou le relai d’une fausse information est une infraction, reprise dans l’ordonnance-loi n°23/010 du 13 mars 2023 portant code du numérique, adoptée par l’Assemblée Nationale congolaise.
L’article 360 de ce code déclare que : « quiconque initie ou relaie une fausse information contre une personne par le biais des réseaux sociaux, des systèmes informatiques, des réseaux de communication électronique de/ou toute forme de support électronique, est puni d’une servitude pénale d’un à six mois et d’une amende de cinq cent mille à un million de Francs congolais ou de l’une de ces peines seulement ».
Samuel Ndolo