Depuis plusieurs jours, la ville de Kinshasa fait face au regain de l’insécurité due à la recrudescence du phénomène d’enlèvements dans les taxis, taxi-bus voire même les motos.
Pour endiguer ce fléau, le gouvernement provincial avait, au cours d’un conseil de sécurité tenu le 4 juillet dernier, annoncé une série de mesures et stratégies entre autres ; les patrouilles mixtes et l’érection des check-points ou postes de contrôle pour traquer les criminels qui sèment la désolation et la peur dans la capitale.
Malgré les mesures et stratégies prises par les autorités de l’exécutif provincial au regard de la gravité de la situation, l’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ) estime que ces annonces sont « insuffisantes ».
D’après cette ONG de droits de l’Homme, ladite criminalité se répand grâce à la circulation de nombreux véhicules sans plaques minéralogiques, des véhicules à plaques bâchées et ou arborant en toute impunité de plaques de l’administration publique et des ministères. Ce qui, à l’en croire, rend impossible l’identification des propriétaires desdits véhicules s’il advenait qu’ils soient impliqués dans les actes de kidnapping.
Pour ce faire, la structure coordonnée par maître Georges Kapiamba a invité le gouvernement à prendre des dispositions urgentes quant à ce.
Signalons que plus d’une vingtaine de criminels, présumés auteurs des enlèvements arrêtés et présentés à la presse le 3 juillet, sont jugés en procédure de flagrance par le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Gombe. Les griefs retenus contre eux sont entre autres; association des malfaiteurs, enlèvement des personnes, assassinat et vol avec violences.
Lajoie Kapinga