L’écrivaine congolaise, Élodie Ngalaka a présenté, mardi 7 mars son nouveau recueil de poèmes dénommé “Ngalaka la Belgicaine. La vie n’est pas une poésie tranquille”, au lectorat kinois à la bibliothèque Wallonie Bruxelles, à Kinshasa.
Cet ouvrage publié aux éditions du Net, présente une recette de 151 pages divisées en huit chapitres. L’auteure met en scène dans les différentes pages, l’état d’âme d’une femme qui effectue perduement ses voyages dans deux pays qui ont une histoire liée par la colonisation à savoir : la Belgique et la RDC. La poétesse incarne son propre personnage qui exprime transversalement à l’écrit les sentiments de son histoire au passé, au présent et se projette vers la postérité.
“Dans le titre du livre, j’ai repris la Belgicaine parce que c’est de cette manière qu’on appelait la diaspora congolaise de Belgique dans les années 1960 et 1970. Ceux qui partaient du Congo pour étudier en Belgique et qui, une fois de retour, on les appelait les Belgicains et Belgicaines”, a répondu la coordinatrice de Bokutani à la question : pourquoi l’intitulé, Ngalaka la Belgicaine.
Intervenant pour la recension, le professeur Jean-Marie Ngaki de l’Institut National des Arts, a d’abord brossé la quintessence de cet ouvrage. Il a par ailleurs, personnifié ce bouquet pour démontrer au public mêlé de journalistes, lecteurs,… son l’importance capitale .
“L’œuvre d’Élodie NGALAKA est un album, c’est-à-dire un cahier, un registre destiné à recevoir des photographies, des dessins, des orthographes, des cartes postales, il y en a aussi. Chaque séquence supprime des règles, de coup de cœur et de coup de gueule aussi”, a ressassé l’orateur.
«Ngalaka, la Belgicaine. La vie n’est pas une poésie tranquille» a été baptisé en 2022 par Marcel Mulumba, ancien ambassadeur de la République démocratique du Congo au Japon et en Turquie. Ce registre est l’aîné de sa bibliographie.
Henock Mukuna