Le quatrième scrutin de la République Démocratique du Congo est prévu le 20 décembre 2023, selon le calendrier électoral publié par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) en décembre 2022.
De ce fait, le président de l’Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECiDé), Martin Fayulu, exerce la pression pour la tenue de ces échéances électorales prochaines à tous les niveaux. Il a exigé au président Félix Tshisekedi de partir le 24 Janvier 2024, date qui sanctionne la fin de son mandat.
‹‹ Nous rappelons à M. Félix Tshisekedi que le mandat qu’il a usurpé, comme tout le monde l’a confirmé, prend fin le 23 janvier 2024 à minuit. Qu’il y ait élections ou pas, il doit faire ses valises et partir à cette date-là. Nous ne transigerons pas sur le délai constitutionnel ››, a-t-il souligné.
Pourtant, lors de la conférence de presse animée conjointement avec son homologue français, Emmanuel Macron, le chef de l’État congolais a installé une incertitude en évoquant la raison de l’insécurité dans l’Est du pays. Ce probable report lui engendrerait le glissement.
Pour rappel, la CENI avait déjà lancé le premier processus électoral, au cours duquel plusieurs du renom politique s’annonce à la magistrature suprême pour succéder à l’enfant d’Étienne Tshisekedi. Il s’agit de Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Bernadette Tokwawulu, pour ne citer qu’eux.
Henock Mukuna