Les élections générales du 20 décembre dernier ont été marquées par plusieurs incidents signalés à travers le pays. Parmi lesquels figure des cas de violences faites aux femmes et jeunes filles dans certaines régions de la RDC, notamment au Kasaï.
Dans cette optique, la dynamique femme et inclusion de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) exige que les auteurs de ces cas de violence répondent de leurs actes devant la justice. C’est ce qu’on peut lire dans une déclaration lue ce mercredi 27 décembre à Kinshasa par la sœur Nathalie KANGAJ, responsable de cette plateforme regroupant les femmes de tous horizons confessionnels et non confessionnels.
Cette plateforme sollicite l’implication des autorités et de la population pour que les femmes congolaises bénéficient universellement des droits et principes consacrant l’égalité, la sécurité, la liberté, l’intégrité et la dignité de tous les êtres humains.
Pour rappel une femme a été lynchée dans l’espace Grand Kasaï par la population pour avoir voté pour le candidat président de la République, Moïse Katumbi. La vidéo montrant cette scène a vite fait le tour des réseaux sociaux avant que les voies se lèvent pour condamner cet acte qui fait ombrage à la démocratie.
BM