Le vice-ministre des hydrocarbures de la République Démocratique du Congo, Wivine Moleka a lancé la première édition des journées de pétrole qui se tient à Dubaï du 31 mai au 3 juin 2023 sous le thème «L’incidence des contrôles dans la gestion des contrats de partage de Production (CPP).
L’objectif principal de ces assises est centré sur l’organisation des rencontres dans le but de permettre aux gestionnaires des institutionnels de mieux comprendre la gestion des contrats de partage de production.
Lors de son allocution, Wivine Moleka a tenu à faire savoir que “La République Démocratique du Congo, mon pays, un grand pays au coeur de l’Afrique, regorge d’un potentiel important en hydrocarbures réparti dans ses trois (3) bassins sédimentaires, à savoir le bassin de la cuvette centrale, les bassins de la Branche Quest du Rift Est-Africain et le Bassin côtier. C’est seul ce dernier (le Bassin côtier) qui est en production sous le régime des concessions depuis 1969“, a-t-elle dit.
Avant de préciser que “. Motivée de valoriser ses ressources et d’augmenter sa production journalière, la République Démocratique du Congo, s’est dotée d’un cadre légal et règlementaire en 2015 et 2016, afin de promouvoir ce secteur qui constitue le pilier des économies de tant de pays dans le monde. ” a-t-elle précisé.
Par contre le vice-ministre note un sentiment de regret de la part de la RDC quand au moment de réalisation de projets.
“Dans l’optique de maximiser les revenus du secteur des hydrocarbures, nous avons opté pour le CPP comme type de contrats pour l’attribution des droits d’hydrocarbures. Mais hélas, nous sommes souvent au regret de constater qu’au moment de la réalisation des projets liés au contrat, des difficultés énormes surgissent notamment liées : au respect du chronogramme des activités ;au contrôle des différents flux fiscaux; au respect des normes environnementales; à la certification des ressources et des réserves; ainsi qu’à la déclaration de la production pétrolière”, fait -elle savoir.
Pour se faire, Wivine Moleka propose une mise en place minutieuse des mécanismes de contrôle en vue de permettre à chaque partie du contrat d’atteindre ses objectifs initiaux.
Il est important de signaler que lors de ces assises 8 pays de l’ Afrique francophone ont pris part, ils ont été représentés par au moins 60 participants.
Célestin Zeula