Le Général Chico Tshitambwe, chef d’état major adjoint en charge des opérations et renseignements de FARDC, représentant ainsi le chef d’état-major général des FARDC, a lancé, lundi 26 juin 2023, les travaux de l’atelier d’évaluation à mi-parcours du plan de réforme des FARDC 2008-2025.
L’activité s’est déroulée à Kinshasa dans l’amphithéâtre du Centre supérieur militaire où le chef d’état major adjoint a rappelé les grandes phases que comporte le plan de réforme de l’armée, initié en 2008 qui s’attèlent sur 18 ans.
Il s’agit du rajeunissement des effectifs des FARDC , la finalisation de la constitution des unités de couverture sécuritaire, des unités de réaction rapide, ainsi que des unités de défense principales.
Profitant de l’occasion, le chef d’état major adjoint a partagé les trois convictions sur la nécessité du lancé de ce plan d’action à mi-parcours de FARDC, il ya d’abord “les contraintes des risques et menace qui pèsent sur notre pays, ensuite le profil de l’armée républicaine, professionnelle et apolitique attendue de cette réforme et enfin, l’approbation de cette réforme”, a-t-il précisé.
Présent lors de ces assises, le président de la commission Défense et Sécurité de l’Assemblée nationale, Bertin Mubonzi, a invité les parties prenantes à faire un diagnostic sévère et sans complaisance du plan de réforme et de sa feuille de route pour en dégager tous les progrès réalisés, les résultats obtenus et formuler des recommandations idoines.
De son côté, la cheffe de MONUSCO, Bintou Keita, a présenté le tableau des appuis de sa mission de coopération avec les FARDC et promet de poursuivre l’engagement de la MONUSCO à la Force Armée de la République Démocratique du Congo et relève les cinq piliers de la réforme à savoir : la formation, l’équipement, le casernement, la gestion des ressources humaines et la santé.
Célestin ZEULA