Claudine Ndusi M’kembe, ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale remue ciel et terre pour alléger la misère des travailleurs congolais. Son cheval de bataille, c’est de recadrer le secteur de l’emploi et du travail, pour garantir le traitement des travailleurs.
A sa nomination à la tête du ministère de l’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale, Claudine Ndusi a hérité d’un grand secteur à réorganiser. Un secteur où on retrouve beaucoup de problèmes, de sollicitations et surtout beaucoup d’attentes sociales de la population. Au-delà de tout, elle reste motivée et déterminée à matérialiser les actions prioritaires de son secteur. Consciente de la situation des conditions des travailleurs congolais, Ndusi remue ciel et terre pour apporter des réformes à tous les niveaux et le peuple congolais retiendra beaucoup de choses d’elle.
Dès qu’un ministère prend vie, il est fondamental de penser à son image. Claudine Ndusi a compris et l’a fait. Grâce à son leadership, elle a redoré l’image de marque de son ministère sur le plan international en 27 mois de sa nomination. La République démocratique du Congo qui, hier, n’avait plus le droit de parole et ne participait pas aux conférences des organisations internationales, à la suite d’une part, de non-paiement de certaines cotisations, a, sous le leadership de Ndusi, pu payer ses arriérés. Il y a lieu de souligner la réorganisation remarquable des collaborations avec les partenaires.
Lors de la 109ème session du Conseil international du travail et tant d’autres réunions organisées par des institutions qui œuvrent dans le secteur de l’emploi, le pays de Félix Tshisekedi Tshilombo a réalisé des succès par sa participation, et a fait élire, pour la première fois, un congolais au Conseil d’administration de l’Organisation internationale du travail (OIT). Plusieurs signatures de contrats ont été faites, notamment dans le programme dénommé « Programme pays travail décent avec l’OIT », afin de créer les conditions de travail décentes en RDC.
Toute l’intelligence et l’équipe de la ministre Claudine Ndusi sont consacrées et disposées pour répondre aux problèmes des travailleurs congolais afin de sortir du gouffre dans lequel sont plongés pendant plusieurs années, les Congolais.
L’identification des travailleurs étrangers
Sur le plan national, la ministre de l’Emploi Claudine laisse également ses empreintes. La Commission Nationale de l’Emploi des Etrangers (CNEE) n’était plus en mesure de produire conformément des cartes pour les travailleurs étrangers depuis plusieurs années. Claudine Ndusi entre en fonction, identifie les abus contractuels, et redémarre cette machine qui assure la protection des emplois nationaux.
Elle ne s’arrête pas là. Elle met en place des dispositifs de sécurisation des recettes issues de ladite commission. Aujourd’hui en RDC, la possibilité y est d’identifier par la carte de travailleurs tous les étrangers au-moins non véreux, puisque le travail continue de se faire, qui sont sur terrain en règle avec la commission. Le ministère de l’Emploi a maintenant un contrôle efficace sur ces étrangers qui sont au Congo pour le travail.
Les conditions de travail en RDC
Les conditions de travail en République démocratique du Congo sont organisées autour des normes et de la législation. Sur ce point, la mission du ministère de l’Emploi est, d’après Claudine Ndusi lors de son passage à Top Congo FM, « de veiller à l’application de ces normes. Et pour veiller, nous atterrissons sur une autre action que nous avons posée : la relance de la réforme de l’inspection générale du travail. » Fait-elle savoir.
En collaboration avec le Centre Régional Africain d’administration du Travail, CRADAT, la ministre Claudine Ndusi a lancé une formation spéciale pour renforcer les capacités des inspecteurs du travail venant de 26 provinces de la République, avec comme objectif final d’organiser les administrations nationales et provinciales de l’emploi, du travail, de l’inspection du travail et de la prévoyance sociale.
En plus de ça, Claudine Ndusi a initié une formation de plus au profit des travailleurs et demandeurs d’emploi, et la sensibilisation en collaboration avec le Centre Wallonie Bruxelles sur l’entrepreneuriat. Par conséquent, 931 jeunes ont été formés à l’Institut national de préparation professionnelle (INPP).
La prévoyance et la sécurité sociale sont de plus une priorité dans le secteur de Claudine. Plusieurs années se sont écoulées en RDC sans que la pension des retraités soit revue. Mais à présent, cela n’est plus une histoire à dormir débout. La pension a été relevée à 45%. Un pensionné, le moins payé, perçoit actuellement à peu près 350 000fc. Les uns touchent jusqu’à 17 millions, et les autres 20 millions en fonction de leur cotisation.
Ce qu’il faut retenir du ministère de l’ETPS
Le ministère de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale est comme un coq au milieu du village. Il n’a pas de parti-pris entre les travailleurs et les employeurs. Le ministère que chapeaute Claudine Ndusi n’est pas un créateur d’emplois. Il encourage ou réglemente les emplois qui sont déjà sur place, afin de créer un bon climat de travail, favoriser les investissements, accompagner les investisseurs par la main d’œuvre.
Veiller au traitement digne et à la protection des droits des travailleurs est l’une des prérogatives du ministère de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale. C’est un organe régulateur du secteur. Il gère, il a un œil sur les offres d’emploi et les demandes d’emploi.
Ce que les Congolais peuvent attendre de cette ministre est le contrôle de l’application des dispositions légales et réglementaires relatives aux conditions de travail et à la protection des travailleurs dans l’exercice de leurs fonctions. En fin de compte, Claudine Ndusi œuvre avec son ministère. Grâce à son leadership, le ministère a enregistré et résolu plus de deux mille conflits du travail, recadré 1 400 entreprises dans le respect des normes. Il a également procédé au recrutement de 2379 inspecteurs et agents administratifs compétents et expérimentés d’après leurs postes retenus dans différentes structures organiques en vue de permettre à l’Inspection Générale du Travail d’atteindre les objectifs ainsi fixés.
Par Samuel Ndolo @SamuelNdolo13