Si la RDC a, à ce jour, un niveau de croissance louable, parvient à construire des routes, paie ses fonctionnaires, etc. c’est d’une part, grâce au portefeuille le plus important, le poumon même de l’économie de ce beau et grand pays, les mines. Depuis 1960, ce secteur n’avait jamais été dirigé par une femme. Antoinette Nsamba Kalambayi reste donc la première dame qui a dirigé et dirige encore ce ministère.
Malgré tous les efforts qu’elle a déjà fournis, les défis à relever ne sont pas finis. Ils y sont encore énormes pour parvenir à un réel assainissement dans ce secteur. Madame la ministre Antoinette Nsamba se démène à tout prix, afin de réussir son mandat. Sortir la tête haute et fière comme une guerrière qui a vaincu le combat.
Voilà pourquoi au cours d’un déjeuner d’affaires Indaba, en Afrique du sud, Antoinette n’a pas mâché ses mots. Elle a fait savoir l’engagement du gouvernement de la RDC, à la mutualisation des efforts et des moyens avec les pays de l’Afrique pour un développement efficace de la chaîne de valeurs des métaux de la transition énergétique. Mais aussi, elle a appelé tous les opérateurs miniers, à s’engager, à mettre à profit tous les moyens à leur disposition pour accroître les ressources énergétiques, en vue de s’aligner sur le schéma qui privilégie la transformation locale des minerais.
Cependant, ce ministère, pour qu’il apporte le développement socio-économique tant attendu par le peuple Congolais, il lui faut une solution. Et cette solution, Antoinette Nsamba la connaît, la porte à cœur. C’est pour cela que la patronne des mines exige le traitement, la transformation local des produits du secteur minier avant leur exportation.
Les retombées des réalisations d’Antoinette Nsamba sont jusque-là très positives. Sur terrain, c’est une première. Une usine de raffinerie d’or a vu le jour à Bukavu au Sud-Kivu, avec une capacité de transformation de 100kg par jour. Cette usine contient trois grandes activités : conception d’or pur, fonderie et raffinerie du métal.
La ministre des mines passe le clair de son temps à accompagner aussi loin que possible et en bonne et due forme la vision du Chef de l’État dans ce secteur qu’elle chapeaute. Elle ne laisse aucune entreprise minière polluer l’environnement et mettre en danger la vie des citoyens congolais. C’est le cas de Boss Mining, qui est à ces jours suspendu pour une durée de 3 mois, avec possibilité de reconduction, de toutes ses activités minières pour pollution environnementale.
Par Samuel Ndolo @SamuelNdolo13