La femme de Martin Fayulu, Esther Fayulu conçoit déjà une vision claire si son mari devenait Président de la République. Elle a des idées bien structurées pour qui veut être « First lady ».
Le combat politique de Martin Fayulu Madidi est aussi noble que sa constance dans l’opposition. Il reste fidèle à ses convictions, et défend les mêmes idées depuis des années. Sur cette voie pleine de détours et de rebonds, le président de l’ÉCiDé se fait accompagner par son épouse, fidèle elle aussi, constante dans sa vie de couple et ambitieuse autant que l’est son mari. Esther Ndengue Fayulu pourrait faire une excellente Première dame.
Au cas où Martin Fayulu passait Président de la République à l’issue des élections de 2023, Esther Fayulu envisage de s’investir dans l’éducation des enfants pour assurer leur avenir. Voilà une femme Première dame virtuelle qui ausculte le présent et construit le futur dans le meilleur scénario possible. Elle lit avec attention les évènements en cours et se prépare par avance à embrasser le destin, relever le défi à venir.
« Moi, j’ai beaucoup d’affection pour les enfants. Il faudrait qu’on encadre bien les enfants et ça fera partie de mon cheval de bataille si j’ai la chance que mon mari soit élu président, pour qu’on mette l’accent sur l’éducation des enfants. Qu’ils aient de bonnes bases, parce que c’est eux l’avenir de demain», déclare madame Fayulu au cours d’une émission vue sur le net.
Combattre pour les femmes
Le désir de s’appeler « Première dame » anime Esther Ndengue Fayulu. Elle ne précipite pas les choses pour autant. Elle pense, repense à ce moment où elle se fait appeler Distinguée Première dame. Ce qui est délicat, c’est l’orientation de ses pensées. La femme de Martin Fayulu pense à défendre les droits des femmes, combattre pour qu’elles soient représentées dans les grandes institutions du pays et qu’elles soient respectées.
Elle annonce cela au cours d’une émission : « Et sans oublier aussi les femmes. Donc, au niveau du droit des femmes, je ferai ce qui est à mon pouvoir pour que les droits des femmes soient respectés, pour qu’il y ait une prise de conscience au niveau des dames, qu’elles puissent se présenter aux élections pour être bien représentées au sein des institutions et pour pouvoir valablement défendre leurs droits aussi».
Quiconque rêve de diriger le pays doit avoir une vision. Son partenaire aussi, semble-t-il. Esther Fayulu, devenant Première Dame, elle poursuivra une vision et l’accomplirait, si seulement les chances tournent en leur faveur. Sans fantasmer, elle nourrit déjà une idée pour les femmes et même pour les enfants dont elle ne s’occupe pas encore mais qu’elle porte dans son cœur. C’est la distinction des Premières dames ; elle l’en a. Le plus important, elle sait comment soutenir son mari, comment l’accompagner dans sa lutte, comment l’aider à réussir.
« Ma chance, c’est de le rencontrer »
Jusqu’à ce jour, Ndengue ne regrette pas le fait d’avoir rencontré Fayulu, ni de l’avoir comme époux. Elle raconte même que le connaître est ce qui lui est arrivé de plus exceptionnel. « Je vais vous parler en toute sincérité : j’ai été bénie. La chance que j’ai eue dans ma vie, c’est de pouvoir le rencontrer. Si je suis celle que je suis aujourd’hui, c’est parce qu’il m’a modulée ».
Après plus d’une quarantaine d’années de vie de couple, qui a accouché d’une famille, Esther Fayulu garde le souvenir d’un monsieur Fayulu rigoureux, amoureux du travail, et d’un père responsable qui a inculqué une bonne éducation à ses enfants ; qui veillait à tout, à ce que les enfants aient un programme à la bibliothèque, à ce qu’ils se concentrent au maximum à leurs études, etc. Rien de tout cela n’a changé chez l’époux d’Esther.
Même dans des voies rocheuses, dans des situations difficiles, dans des circonstances imprévues et dans des réalités parfaites, madame Fayulu reste fière de monsieur Fayulu. Qu’il décide de se représenter cent fois à la présidentielle, elle sera là avec lui, elle le soutiendra et portera sa vision. Elle est prête à faire plus. Déjà, avec la Fondation Esther Fayulu dont elle est la présidente, elle fait beaucoup plus. Elle a une vision, la robe de Première dame lui conviendrait.
Samuel Ndolo