Avant l’aube d’une matinée tendue, Madame Hamida Chatur Kamerhe, épouse du notable congolais Vital Kamerhe, a été réveillée en sursaut par la nouvelle alarmante de son mari : leur maison était assiégée. Le bruit des tirs nourris résonnait à l’extérieur depuis un certain temps, et maintenant, des dizaines d’hommes lourdement armés avaient encerclé leur maison, révèle Hamida via son compte X (twitter).
Leurs gardes de sécurité ont monté une défense courageuse, engageant les intrus dans une violente fusillade. Au milieu du chaos, deux des gardes ont été tragiquement tués. Les assaillants, sans se laisser décourager, ont tiré un barrage de balles sur tout ce qui bougeait, utilisant même un drone pour localiser leurs cibles.
Pendant près d’une heure, M. et Mme Kamerhe se sont blottis l’un contre l’autre dans leur maison, coincés au milieu de ce qui ressemblait à une zone de guerre. Le soulagement arrive finalement avec l’arrivée de renforts, chassant les assaillants. Les Kamerhes ont été informés que les assaillants s’étaient alors tournés vers le palais de la nation.
En sortant de leur maison, le couple Kamerhe a constaté la dévastation. Leur propriété autrefois paisible ressemblait désormais à un champ de bataille, avec des douilles de balles jonchant le sol et des murs criblés de balles. Malgré cela, ils s’en sont miraculeusement sortis indemnes.
Mme Kamerhe, réfléchissant à leur expérience déchirante, a exprimé sa gratitude à Dieu pour les avoir protégés, établissant des parallèles avec la sortie de prison de son mari et l’intervention divine qui les a sauvés de la mort ce dimanche 19 mai 2024.
L’histoire du couple témoigne de la résilience de l’esprit humain, même face à la terreur et à l’incertitude. Alors que les autorités continuent d’enquêter sur cette attaque effrontée, les Kamerhes et le pays dans son ensemble sont confrontés au défi de la reconstruction et de la guérison du traumatisme de cet événement violent.
Samuel Ndolo